Agenda des collectes de sang dans le Doubs
Marche départementale
à Gilley
le 17 mai 2020
Moelle osseuse : appel aux donneurs volontaires
Don du sang : grande cause nationale 2009
« La transfusion sanguine sauve chaque jour des vies, et ce depuis un siècle. Sans elle, beaucoup de progrès médicaux et chirurgicaux n'auraient pas été possibles.
Elle n'existe que parce qu'une partie de l'Humanité accepte de donner son sang, c'est-à-dire un peu d'elle-même, pour venir en aide à une autre.
Malheureusement, ce n'est pas encore le cas dans tous les pays de la planète.
C'est un des grands paradoxes de notre monde moderne : refuser la rémunération du sang, revendiquer le don bénévole constituent des privilèges des pays riches. »
Jean Dausset
Prix Nobel de Médecine
L'anonymat
Le donneur ne connaît pas le receveur et le receveur ne connaît pas le donneur. Seul l'EFS connaît leur identité.
L'anonymat vise à protéger chacun des acteurs du don :
- Le donneur ne peut exiger de compensation du receveur.
- Le donneur est protégé de toute mise en cause personnelle
de la part du receveur ou par sa famille en cas de complication.
- Le risque de ne pas avoir détecté une infection : que ce soit un virus
non connu ou non détectable.
- Le principe d'équité : l'anonymat est la garantie de permettre
à chacun de disposer des produits sanguins dont il peut avoir besoin.
Le bénévolat
Le don du sang est gratuit. Il ne peut être rémunéré sous quelque forme que ce soit.
Le don est porté par des idéaux de solidarité et de fraternité. La Fédération Française pour le Don de sang Bénévole, créée en 1948, impose le bénévolat en 1952, après une consultation de ses adhérents qui le plébiscitent à 92 %. La même année, la loi Aujaleu interdit tout profit à partir du sang offert.
Ce choix du bénévolat absolu repose sur certains principes :
- L'autonomie de la personne humaine : La liberté de ses propres choix, supposant l'absence de contraintes physiques ou matérielles.
- L'intégrité de la personne humaine : Le respect de la dignité, le refus de l'esclavage s'accompagne du refus de toute commercialisation des éléments du corps humain.
- Le principe de justice sociale : La rémunération attire en premier lieu, voire exclusivement, des personnes dans le besoin. Poussés à l'extrême, les systèmes non bénévoles prélèvent du sang dans les pays pauvres pour préparer des traitements dont ne bénéficient que les pays les plus riches...
- La sécurité des personnes : Celle des receveurs, car l'absence de bénéfice attendu établit un climat de confiance totale. Celle du donneur qui pourrait tenter de masquer ses problèmes de santé mettant en péril sa propre sécurité pour obtenir une somme d'argent indispensable pour lui-même ou pour ses proches.
Le volontariat
Le don du sang est un acte librement accompli, sans aucune contrainte.
L'engagement
Le don du sang est un acte responsable. La sécurité du receveur dépend de la sincérité des réponses du donneur lors de l'entretien avec le médecin de collecte.
Le non profit
Le sang et les produits sanguins ne peuvent pas être la source de produits financiers.
L'hygiène
Pour chaque donneur, le matériel utilisé lors du prélèvement est stérile et à usage unique.
La sécurité
Les tests de dépistage des maladies transmises par le sang sont effectués de manière systématique sur chaque don.
La qualité
Le matériel de prélèvement est stérile et à usage unique. De nombreux contrôles sur les produits garantissent la meilleure qualité des produits sanguins distribués aux receveurs.